Ouest france du 25 janvier 2015
« Beaucoup à assimiler en peu de temps », Anne-Laure et Adrien, Prépa adaptation technicien supérieur (ATS), à Nantes.
Son bac en poche, Anne-Laure, 22 ans, décide de travailler pendant un an « pour faire une pause et mettre de l’argent de côté pour mes études ». Très motivée, elle intègre ensuite un BTS CIM (conception industrialisation en microtechnique) au lycée Livet, à Nantes. Grâce à un partenariat entre l’établissement et un lycée brésilien, Anne-Laure suit pendant un an des cours en gestion de la qualité, « une occasion exceptionnelle à saisir ». Décidée à poursuivre ses études, elle ressent le besoin de se remettre à niveau avant de tenter une école d’ingénieurs. Elle est admise en prépa ATS, toujours au lycée Livet. Une formation en un an ouverte aux titulaires d’un BTS ou d’un DU industriel. Elle y retrouve Adrien, 19 ans, passé par un BTS aéronautique à Morlaix.
Les premières semaines ne surprennent pas les deux étudiants. « II y a beaucoup à assimiler en peu de temps. » L’approche plus théorique qu’en BTS « pose les bases de nos futures études ». « II y a beaucoup d’entraide car nos parcours sont différents et nous avons le soutien des professeurs », soulignent les étudiants, qui comptent sur le concours blanc de février pour y voir plus clair.
Le point de vue du prof, « Des candidats motivés et sérieux », Annie Leuridan, Enseignante responsable de la prépa ATS au lycée Livet, à Nantes.
«La prépa ATS s’adresse à des candidats motivés et sérieux. Un quart des étudiants vient de bac pro par le BTS. La motivation va les aider à aller au bout de leur projet. À la fin de l’année, la prépa aboutit à un concours commun à beaucoup d’écoles, sans oublier les établissements qui admettent les candidats sur dossier. De ce fait, tout le monde réussit à intégrer une école d’ingénieurs. »
Ouest france du 25 janvier 2015