Ouest france du 9 février 2010
Ils veulent mettre toutes les chances de réussite de leur côté. Marc Antoine et Frédéric, 21 ans, tenteront donc bientôt d’entrer en école d’ingénieurs, après un an de classe préparatoire ATS (adaptée aux techniciens supérieurs) au lycée Livet, à Nantes.
« Je me suis découvert en BTS », explique Marc Antoine, qui a obtenu un BTS Maintenance industrielle après son bac STI Génie électrotechnique, décroché à Fougères.
« J’avais choisi la proximité et une spécialité qui reprenait ma matière préférée au lycée : la mécanique. J’ai suivi l’exemple d’un ami qui avait préparé le même BTS avant d’intégrer une école d’ingénieurs. Je me suis inscrit en ATS pour renforcer mes bases et tester mes capacités de travail. C’est aussi le parcours suivi par mon maitre de stage de BTS.»
Frédéric a obtenu le bac STI génie électrotechnique au lycée Livet, puis un BTS Électrotechnique : « Je ne suis pas très travailleur et j’avais fait le choix du BTS pour assurer mes bases. La classe ATS nous a été présentée en cours d’année et les encouragements de mes proches m’ont fait évoluer: avec un diplôme d’ingénieur, je peux espérer un meilleur salaire et des perspectives de carrière plus importantes. Cela vaut le coup de faire un effort pendant quelques années! J’ai acquis une certaine maturité en entrant en ATS: la concurrence est là (environ 150 dossiers pour 30 places), tout se joue sur la motivation et les appréciations. Il faut avoir envie. »
Depuis la rentrée, les étudiants l’ont constaté : « On progresse sans s’en apercevoir. On se découvre une capacité de travail qu’on ne se connaissait pas. On évolue dans la façon de penser, de considérer le travail. »
Malgré un emploi du temps chargé, avec « 39 heures de cours et du travail personnel », les étudiants soulignent « la grande solidarité » dans la classe : « On échange nos savoirs. »
Mais aussi des perspectives encourageantes : « Le concours ATS est commun à toutes les écoles, le taux de succès est de 95 % Après, on fait ses choix selon ses goûts. De toute façon, on a déjà un bac+2!»